« Le patrimoine est ce dont la préservation demande des sacrifices et ce dont la perte signifie un sacrifice »
Nos maisons historiques
La SAHB est fière de s’occuper de l’administration et de l’animation de deux magnifiques maisons patrimoniales : Girardin, située au 600 avenue Royale, et Tessier-dit-Laplante, au 2328 avenue Royale.
La maison Girardin est située au coeur du site patrimonial de Beauport, dans le bourg du Fargy, à proximité de majestueuses maisons victoriennes et de l’église de la Nativité de Notre-Dame. La maison d’inspiration française témoigne de l’histoire de l’une des plus anciennes communautés francophones d’Amérique.
Le ministère de la Culture et des communications du Québec reconnait la valeur patrimoniale du bâtiment en le classant monument historique en 1977. En 1985, la maison a été désignée bâtiment d’importance historique nationale du Canada.
Datant de 1867, la maison Tessier-Dit-Laplante représente typiquement la maison québécoise d’esprit néoclassique des milieux ruraux du XIXème siècle. Elle combine des sources d’inspiration française et britannique dans la régularité des éléments architecturaux et dispose d’une belle galerie surplombant des fondations surélevées. Elle fût la résidence de la famille Tessier-Dit-Laplante dont François-Xavier, allias Isaïe Tessier-Dit-Laplante, qui fut maire et connu pour être le dernier seigneur de Beauport.
Archives et documentation
Le Centre d’archives de la SAHB est établi dans l’édifice de la bibliothèque de l’Avenue Royale au 2155, rue St-Clément, où deux locaux sont mis à la disposition de la Société par la Ville de Québec (arr. de Beauport) afin de recueillir et de conserver des documents originaux relatifs à la mémoire beauportoise.
La Société détient à ce jour près de 75 fonds privés d’organismes, de compagnies, d’institutions et d’individus, représentatifs de la vie politique, sociale, religieuse, économique et sportive. Les fonds ainsi constitués sont composés de documents inédits, d’objets témoins et de photographies. Un grand nombre d’entre elles sont intégrées dans la base de données de photos anciennes qui contient actuellement plus de 7500 photographies numériques. La Société a également constitué un nombre important de dossiers documentaires sur différents aspects de la vie beauportoise ancienne et actuelle sans compter une bibliothèque thématique regroupant près de 3000 titres (livres et périodiques).
Le développement continu de ces outils est appuyé principalement par la Ville de Québec et le Conseil beauportois de la culture. Dans le but de participer aussi à ce financement, la Société a établi et applique une grille de tarification en lien avec les frais de reproduction d’archives et de recherche.
La grille s’applique différemment, selon que l’on est : membre ou non-membre, étudiant, ou consultant.
Droits de reproduction d’archives et frais de recherche
1. Frais de reproduction
Reproduction de documents textuels ou iconographiques, sans traitement d’image, format TIFF, 300 ppp, minimum 25 cm.
2. Frais d’utilisation
Frais chargés à l’utilisateur en fonction de l’usage prévu des documents reproduits. Ces frais s’ajoutent aux frais de reproduction.
3. Frais d’administration
Frais reliés à la gestion des documents, frais de poste ou de messagerie. Ils s’ajoutent aux frais de reproduction et d’utilisation, le cas échéant.
4. Frais de recherche et consultation
Frais reliés à l’exécution de travaux de recherche ou de consultation.
À quoi servent ces frais
Tous ces frais servent à financer l’acquisition de documents et de fonds d’archives, ainsi qu’à l’achat du matériel archivistique pour préserver et rendre accessible ces archives.
Les documents et les œuvres d’artistes vivants ou décédés depuis moins de 50 ans doivent faire l’objet d’une autorisation du détenteur de la propriété intellectuelle (l’artiste lui-même, sa succession ou une société de gestion de droits d’auteur).
On conviendra qu’un fonds d’archives ne contient pas exclusivement des documents produits par le créateur du fonds. Lorsqu’un usager demande à utiliser des archives dont on ignore l’auteur, il revient à l’usager de faire les démarches afin de trouver le détenteur des droits d’auteur (sauf, évidemment, si les archives sont du domaine public). La société avertit donc l’usager de ses responsabilités et ce dernier doit démontrer que des recherches raisonnables ont été effectuées pour retrouver le titulaire des droits d’auteur.
Les documents du domaine public (50 ans après l’année civile du décès de l’auteur) sont libres de droits d’auteur. Toutefois, des droits de reproduction et d’utilisation sont demandés pour couvrir les frais de gestion de la Société et ceux de développement des collections.